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Lyon, Galerie Vrais Rêves : Éternelle Irina Ionesco, du 15 septembre au 4 novembre 2023

Irina Ionesco nous a quittés en juillet 2022. Mais les artistes ne meurent jamais tout à fait, il nous reste leurs oeuvres, pour peu qu’elles soient conservées. Et même si leur identité se dilue dans le temps, il reste le principal : ce que l’on pourrait appeler « l’âme »


© Irina Ionesco
© Irina Ionesco
D’Irina Ionesco, certains retiendrons l’épisode juridico-familial que l’on ne peut pas passer sous silence. Pour d’autres, ce sera l’érotisme affirmé ou sous-jacent dans l’ensemble de son oeuvre, l’exaltation de l’image de la femme, la recherche de sa propre identité en tant que femme et artiste. On retiendra aussi sa tentative de résilience avec son travail le plus introspectif « Baby Jane ».

Cette exposition, que présente la galerie Vrais-Rêves en cette rentrée, n’est pas une rétrospective, mais plus un hommage à cette artiste que nous avons accompagnée depuis de nombreuses années.
« Les Immortelles » en 1992 avec la complicité de Christiane Regnault, « Kafka ou le passant de Prague » et « Baby Jane » la même année, « Irina Ionesco, son monde et la mode » en 2013, « 100 000 ans de beauté » en 2019.

Constituée d’images en dépôt à la galerie, de prêts de collectionneurs privés, cette exposition est susceptible d’évoluée en fonction des contacts en cours.


Bio short
Née en 1935, décédée en 2022 à Paris. De parents roumains, Irina Ionesco quitte la France à l’âge de quatre ans pour rejoindre sa grand-mère à Constanza en Roumanie. Elle revient à Paris en 1948, fuyant l’occupation soviétique. À l’âge de seize ans, elle se met à la danse et présente un numéro de contorsionniste accompagnée de serpents sur les scènes de toutes les grandes villes d’Europe. En 1958, contrainte d’abandonner cette vie de saltimbanque, elle commence à dessiner et à peindre.
C’est en 1964 que son ami le peintre Corneille lui offre un appareil photo. C’est ainsi qu’Irina commence à photographier des lieux qu’elle fait habiter par des femmes qui seraient son double. Elle photographie les femmes qu’elle rencontre et sa fille Eva. En 1974, son exposition à la Nikon Gallery à Paris fait sensation, véritable point de départ d’une carrière riche en expositions et en publications.

En 1984, Irina se lance dans un travail introspectif en se projetant dans le film de Robert Aldrich « Whatever Happened to Baby Jane », travail présenté pour la première fois à la galerie Vrais Rêves en 1992.

Info+

Galerie Vrais Rêves
Photographie contemporaine
6, rue Dumenge 69004 Lyon - Fr

33 (0)4 78 30 65 42 / +33 (0)6 08 06 94 34
www.vraisreves.com


Pierre Aimar
Mis en ligne le Samedi 9 Septembre 2023 à 22:38 | Lu 180 fois

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